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27 June 2018
3 Comments
Je suis étonné par la première phrase de votre article.
Comment peut-on estimer que le système de retraite est "globalement satisfaisant" ?
Jugez-vous le système à l'aune du fait qu'il ponctionne les actifs qui produisent de la richesse pour maintenir le niveau de vie des retraités ?
N'est-ce pas économiquement irrationnel (quoique moralement justifiable) que le taux de pauvreté des retraités (qui par définition ne travaillent pas) soit près de deux fois moindre que celui de l'ensemble des actifs ?
Au plaisir de vous lire,
Laurent Lambert (ENSAE/IA 2015)
La société a heureusement décidé de fixer le niveau du minimum vieillesse à un niveau un peu supérieur au seuil de pauvreté (compte tenu des allocations logement). Par contre, pour inciter les personnes d'âge actif à travailler, le RSA est nettement en dessous du seuil de pauvreté ; il faut plus d'un demi-smic pour en sortir. Cela augmente le taux de pauvreté des enfants qui vivent généralement avec des personnes d'âge actif et pas avec des retraités. Il faudrait effectivement revaloriser les prestations familiales et , en particulier, augmenter le RSA (et la prime d'activité) pour les familles avec enfants. L'UNAF n'est pas assez active et les intérêts des enfants(qui ne votent pas) sont mal défendus.
Fervent défenseur de la deuxième jambe, je pense que la première jambe bien qu'étant le fruit d'une intention louable, mène naturellement à des automatisme néfastes.
En effet pour financer la solidarité intergénérationnelle nous développons une logique devenue une religion qui est la croissance démographique. Hors ce dogme qui s'est diffusé si profondément dans notre façon de penser (et jamais remis en causes) est un cheval de troie à un dessein plus grand que la solidarité intergénérationnelle, l'armonie et la paix sur terre.
Car une hypothèse qui elle ne peut être réfutée, la planète ne pourra indéfiniment accueillir plus d'Hommes.
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