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26 January 2018

(EN) Vers un MIT à la française ?

Published by Philippe Cunéo | School life

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3 Comments

Christophe mynard
6 years ago
Cher Philippe,

En tant qu'ENSAE 88 (quasi un dinosaure donc), je constate avec plaisir que l'école s'est émancipée de l'ombre protectrice, castratrice (?), de la tour INSEE de Malakoff (à cette époque le périph n'était même pas couvert à cet endroit!).
Veillons effectivement à ne pas la remettre dans l'ombre de l'X ou dans celles des écoles prestigieuses qui composent NewUni, ni que NewUni ne soit qu'une structure trop lâche qui ne pemet pas de "remonter" dans les différents classements bibliométriques (même si je ne les considère pas comme l'alpha et l'oméga de la valeur scientifique d'une institution).

Enfin, j'avais apprécié à l'ENSAE de mon époque, la coexistence de Théorie des proba II par Marc Christine (voire processus stochastiques) et de Sociologie par Christian Baudelot. Ne perdons pas cela, c'est aussi un élément de différenciation pour les ENSAE d'aujourd'hui.

Bien sûr cette alliance est prometteuse.
Eric chaney
6 years ago
Cher Philippe,

autre réaction d'un autre dinosaure de la promo 88. Merci de ce point de situation détaillé sur l'alliance NewUni. Etant par ailleurs vice-président du Conseil de l'IHES, membre fondateur de Paris Saclay, j'ai regretté que l'X ne s'y soit finalement pas associée, tout en comprenant certaines de ses raisons. Une fois ce 'second best' accepté et entériné par le président Macron, la décision de l'ENSAE de rejoindre le groupe des 5 est tout à fait logique et, comme tu l'expliques si bien, ne peut que renforcer le rayonnement de l'école.

Une remarque cependant sur le titre de l'article: 'un MIT à la française'. Si c'est l'objectif, souvenons-nous que le MIT est avant tout une école doctorale (graduate school), la meilleure des Etats-Unis, dit-on souvent, dans le domaine de l'économie, un tout petit département, d'ailleurs, au sein du MIT. Or la logique française des écoles d'ingénieurs n'est pas celle des écoles doctorales, tout simplement parce qu'en France, le grade de docteur n'est pas particulièrement reconnu. Envisageons-nous un futur où les diplômés de l'ENSAE afficheraient dans leur CV "a obtenu son doctorat à l'ENSAE"? Si c'était le cas (j'en doute), il faudrait accepter que les études comportent une partie recherche importante, et soient donc plus longues.

Sur ces réflexions, amitiés à tous,
Eric
Cuneo
6 years ago
Cher Eric,
marier la richesse (professionnalisation) du cycle ingénieur à la française avec une insertion dans les standards internationaux n'est pas le moindre des défis auxquels nous sommes confrontés !

Philippe

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