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06 September 2017

(EN) Plaidoyer pour la mixité/parité en entreprise

Author

ENSAE 78 et diplômée d'une maîtrise de psychologie, j'ai passé près de 25 ans en agence de communication, dans les médias (TF1 et Canal+) et dans la production télévisuelle. J'y ai occupé des fonctions de planning stratégique, de marketing stratégique et de direction générale.

Depuis 1996, je suis professeure associée au CNAM en communication et gestion de la relation client.

J'ai créé en 2005 ma société de conseil en stratégie, communication et médias. Je partage ainsi mes activités entre des entreprises auprès desquelles je fais du conseil en stratégie et en communication, des individus créateurs d'entreprises que j'accompagne dans leur travail personnel de construction identitaire et dans leur communication, et des étudiants auxquels je transmets les connaissances et les expériences qui ont enrichi ma vie professionnelle.

Un temps pour apprendre, un temps pour faire, un temps pour transmettre : arriver chaque jour à mêler les trois temps ... See 14 See the author's other publications

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Comments

1 Comment

Isa
6 years ago
Merci pour cet article qui résume bien la situation. Une situation connue des femmes mais qui a besoin d'être écrite pour que les hommes accepte de la considérer .
3 remarques :
1- ce qui pénalise les femmes est aussi ce qui les rend performantes. C'est bien parce qu'elles sont habituées jeunes à gérer simultanément le care et l'activité professionnelle qu'elles développent une plus grande efficacité opérationnelle que les hommes. Mais, inversement, c'est parce que les hommes sont habitués jeunes à rejeter le care sur leur mère, puis sur leur compagne, qu'ils développent une plus grande aptitude à la délégation, premier pas vers le management.
2- Une idée fausse qui nuit fortement à la progression des femmes est l'idée répandue que les femmes qui élèvent seules leur enfant sont forcément en difficulté. Cela pousse les femmes à accepter trop de concessions sur la répartition des tâches pour, coûte que coûte, ne pas se retrouver seule à élever leur enfant . La réalité est l'inverse : les femmes qui quittent un conjoint qui ne participe pas aux tâches ménagères, réduisent leur charge de travail personnelle au bénéfice, à leur choix, de leurs loisirs ou de leur activité professionnelle. Personnellement, c'est ce qui m'a permis de devenir cadre dirigeante.
3- la notion de "charge mentale" qui fleurit dans les media avec un certain succès ne doit pas occulter le problème principal : c'est bien la charge de travail concrète à la maison qui pénalise le plus les femmes.

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